Description du projet éolien

Le projet éolien de Velesmes-Echevanne a débuté en 2016. Il prévoit l’installation d’un parc de 2 ou 3 éoliennes, chacune ayant une puissance de 5 MW. Vous trouverez sur cette page plus d’informations sur le projet, ainsi que les résultats des différentes études qui ont déjà été réalisées. 

Calendrier

Etudes réalisées à ce jour :

Etude naturaliste

Les études sur la faune, la flore et les habitats naturels ont débuté en automne afin de pouvoir observer les espèces tout au long d’un cycle biologique (quatre saisons). Les principaux résultats concernent les thématiques suivantes :

– Avifaune : 40 espèces ont été observées en période de nidification, dont 30 sont protégées au niveau national. 
– Migration : Le site ne se situe pas sur l’axe migratoire principal observé en Franche-Comté, cependant 42 espèces ont été observées en période de migration prénuptiale, et 51 en période postnuptiale, dont 5 espèces sont sensibles aux éoliennes (Milan noir, Milan royal..). 
– Chiroptères : une quinzaine d’espèces est présente sur la zone du projet et quasiment toutes sont sensibles aux éoliennes. 
Toutes les sensibilités donneront lieu à des mesures d’évitement, de réduction, voire de compensation : en particulier bridage ou arrêt des éoliennes. 

Etude paysagère

Une étude approfondie du paysage, de ses composantes et de ses lignes de force a été réalisée. L’ensemble des lieux et monuments possédant un intérêt patrimonial, culturel et/ou environnemental dans un rayon de 20 km a été recensé.

– Des paysages remarquables et emblématiques sensibles depuis leurs points hauts dégagés : Le Val de Saône et les Monts de Gy. 
– Un paysage fortement orienté Sud-Ouest/Nord-Est. 
– Un territoire très boisé, entrainant une perception ponctuelle des installations. 
– Un rapport d’échelle et de proximité du projet avec les bourgs situés à moins d’un kilomètre du projet à étudier finement. 
– Un enjeu d’effet de rupture d’échelle depuis le bourg de St-Broing. 
– Un microrelief sur la ZIP très prononcé contraignant l’implantation des machines. 

40 photomontages diurnes et nocturnes sont en cours de réalisation afin d’apprécier la visibilité du projet depuis différents points de vue stratégiques 

Etude acoustique

L’étude acoustique vise à mesurer le « bruit ambiant » avant l’installation du parc éolien. Ces mesures permettent de simuler l’émergence sonore des éoliennes en période de jour et de nuit et d’optimiser l’implantation qui respectera les seuils réglementaires. 

Durée des études : 14 jours (jour/nuit en continu). 
Période : Hiver car période la plus calme de l’année. 
6 micros disposés au niveau des habitations les plus exposées (carte ci-contre) 

RESULTATS :
– De jour et de nuit, les émergences sonores calculées restent inférieures au seuil réglementaire en tout point pour le secteur de vent sud-ouest et quelle que soit la vitesse du vent.
Ralentissement automatisé des machines envisagé dans certaines conditions de vent (réduction du bruit). 

Etude des vents

Source VORTEX(R)

Un mât de mesures de 100 mètres a été installé pendant un an sur la zone d’études. La pose du mât a permis de qualifier le vent (vitesse, force,  orientation) et de compléter les données de l’étude naturaliste (comportement des chauves-souris notamment) via la pose de micros.

RESULTATS : 
– Une direction dominante sud-sud-Ouest 
Vitesse de vent moyenne : 4,64 m/s à 100 m 
– Des régimes de vents variés sur la période d’étude 

Etude Pédologique

16 sondages dans le sol ont été réalisés au droit des différents scénarios d’implantation des éoliennes. Ils ont permis de mettre en évidence la présence de zones humides comme l’entend l’arrêté ministériel du 24 juin 2008 (modifié par l’arrêté du 1er octobre 2010). 

Seuls deux emplacements se trouvent non concernés par cet enjeu, et pourraient ainsi faire l’objet d’un aménagement sans contraintes particulières. 

Pour le reste des sondages, si le projet viendrait à perturber le fonctionnement de la zone humide locale (par imperméabilisation ou dégradation en phase chantier), il conviendra de prévoir une compensation de la surface urbanisée. 

Retour en haut